Le mythe bolchevik est épuisé. Seuls de sinistres régimes et quelques sectes continuent d’en faire une référence identitaire. A quoi bon, alors, en parler encore ? C’est que le refoulement de cette histoire risquerait de nous aveugler sur la persistance de pratiques directement héritées du bolchévisme : verticalisme ouvert ou occulte au profit d’un leader ; culte de l’Etat-nation, obsession de la prise du pouvoir par l’insurrection, refus de la démocratie et des formes d’auto-organisation, autant d’éléments qui forment ce qu’il faut appeler « l’ombre d’octobre ».
Christian Lavalsociologue, professeur émérite à l’Université Paris Nanterre Bibliographie :
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Pierre Dardotphilosophe, professeur honoraire de Première Supérieure à Paris, chercheur au laboratoire Sophiapol Université de Paris Nanterre Bibliographie :
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Alain Lhommeprofesseur honoraire de philosophie, chercheur rattaché à l’UMR "Savoirs Textes Langages" de l'Université de Lille |