Les avancées de la biologie contemporaine posent de façon nouvelle des problèmes philosophiques anciens, tels que ceux des rapports entre le vivant et l’inanimé, entre le corps et l’esprit, l’erreur et la vérité. A ces problèmes classiques, la philosophie de Spinoza apporte des solutions actuelles, en produisant des effets critiques féconds sur les découvertes scientifiques contemporaines. En retour, les acquis des sciences physiques et biologiques, et notamment les neurosciences cognitives, entrent en résonance avec certaines notions propres à la philosophie de Spinoza, et notamment la « petite physique » qui propose une définition de l’individu, tout en prenant en compte que « nous ne savons pas ce que peut un corps. ».
Henri Atlanancien chef de service à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris, professeur émérite de biophysique, fondateur du Centre de recherche en biologie humaine (Hôpital universitaire Hadassah de Jérusalem), directeur d’études en philosophie de la biologie à l’EHESS Bibliographie :
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Florence Gravasprofesseure agrégée de philosophie, docteure en philosophie |