En 2019, la France a instauré le 24 avril comme journée nationale de commémoration du génocide arménien. Cet acte institutionnel fort apporte une consolation aux Arméniens de France. Dans le monde, aux États-Unis et surtout en Turquie, la bataille pour la reconnaissance d’un crime de masse perpétré il y a plus d’un siècle continue. Elle s’est cristallisée autour d’un mot, « génocide », et de la nécessité ou de l’impossibilité de l’appliquer pour caractériser ce qui est arrivé aux Arméniens de l’Empire ottoman. Qu'en-est-il de cet enjeu symbolique après le tribunal de Nuremberg ? Qu’en est-il de la différenciation. Cette impasse pèse aujourd’hui sur les sociétés turques et arméniennes (d’Arménie et de la diaspora).
Jacques Kébadianréalisateur Bibliographie :
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Michel Marianphilosophe, maître de conférences à l’IEP Paris, membre du comité de rédaction de la revue Esprit Bibliographie :
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Ariane Bonzonjournaliste, essayiste, spécialiste de la Turquie et de l’Arménie, lauréate du Prix littéraire France Turquie 2019 Bibliographie :
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