Dedans/dehors : telle est la position instable de l’anthropologue, vivant au plus près des populations qu’il étudie, Achuar d’Amazonie ou Gwich’ins d’Alaska, tout en maintenant la distance nécessaire à l’analyse critique. L’anthropologue noue des liens durables avec ceux dont il partage la vie parfois pendant de longues années. Ces liens induisent une sorte de contrat moral : obligation de vérité, d’abord, mais aussi appui aux populations en butte à la colonisation interne et aux effets destructeurs du libéralisme. Quels sont les moyens, les formes et les limites de l’engagement de l’anthropologue, non seulement à l’égard de ceux qui l’ont accueilli, mais aussi dans la contribution à la lutte pour préserver les équilibres entre nature et culture, entre humains et non-humains ?
Philippe Descolaanthropologue, professeur au Collège de France, directeur du Laboratoire d'anthropologie sociale (LAS) fondé par Claude Lévi-Strauss Bibliographie :
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Sarah Vanuxemmaîtresse de conférences en droit à l’Université Côte d’Azur Bibliographie :
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Nastassja Martinanthropologue, diplômée de l’EHESS, spécialiste des populations arctiques Bibliographie :
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Alessandro Pignocchiauteur de bande dessinée, dessinateur aquarelliste Bibliographie :
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Véronique Chatenay-Doltoancienne élève de l’ENS et de l’ENA, administratrice générale du Ministère de la Culture |