En partenariat avec : le LAM
Le surréalisme a accompagné Lucien Bonnafé tout au long de sa vie : non seulement la poésie et le cinéma surréalistes, mais aussi sa découverte, en 1930, de Joé Bousquet qui, immobilisé dans sa chambre – monde, attirait à lui tous les amoureux de la liberté. De toutes ces rencontres, à Paris, à Saint Alban, ou à Toulouse, Lucien Bonnafé a pu dire qu’elles avaient plus œuvré à lutter contre la stigmatisation de la folie que les psychiatres. Comme Jean Oury, François Tosquelles et Roger Gentis, notamment, le feront grâce aux apports de l’Art Brut de Jean Dubuffet, il s’agit, dans des approches et perspectives différentes, de repenser les rapports entre l’art et la folie et de créer des contextes de vie propices à l’émancipation. Critique et clinique, innovations sociales : quels enseignements pouvons- nous aujourd’hui en retirer ?
Marie Bonnafépsychiatre, psychanalyste, dépositaire des archives Lucien Bonnafé à l’IMEC Bibliographie :
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Bernadette Chevillionvice-présidente de l’Aracine, collection d'Art Brut Bibliographie :
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Marie de Freitasprésidente de la Société d’études et de recherche historiques en psychiatrie (SERHEP) |
Mireille Gauzyde l’association culturelle de l’Hôpital François Tosquelles à Saint-Alban |
René Piniesmembre fondateur et directeur du Centre Joë Bousquet et son temps, Maison des Mémoires |
Christophe Boulangerdocteur en esthétique, attaché de conservation en charge de l'art brut au LaM, Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut |