Le futur n’exige rien. Pourtant le marketing, cette industrie mondiale de la persuasion, épaulée par sa cohorte de discoureurs professionnels et d’influenceurs appointés, veut nous faire croire, au nom de la sécurité et de la pureté de l’air, que l’inéluctable se nomme « voiture électrique autonome ». Or, le seul inéluctable que nous voyons c’est le réchauffement climatique et l’accroissement continu de la dette écologique. La voiture propre est d’abord celle qu’on ne produit pas, celle qu’on conserve, répare, adapte et transforme près de chez soi, celle qu’on conduit soi-même sur la route, en liberté. Quelles conditions et quelles précautions supposent ce qui pourrait s’appeler une philosophie de la conduite ?
Matthew Crawfordenseignant à l’Université de Virginie (USA), mécanicien dans un atelier de réparation de vieilles motos à Richmond Bibliographie :
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Léon Wisznialecteur de philosophie, co-fondateur de Citéphilo |