On conviendra que les temps sont pour le moins tendus, la poussée des nationalismes réactionnaires constituant un symptôme majeur de la crise de nos systèmes politiques. Cette crise est articulée à celle de l’idée de progrès que le socialisme avait durablement portée. Comment résister à ce mouvement mortifère ? Quelle peut être la contribution des sciences sociales - et plus généralement des savoirs positifs - à cette résistance ? Ce livre se propose de reprendre à la racine le double problème de l’hégémonie nationaliste et de la crise du socialisme. Ce dernier apparaissant comme irréductible aux autres doctrines politiques et idéologies, il convient de reprendre le dossier de la contribution des sciences sociales à la politique pour envisager l’avenir de l’Europe à la lumière de deux questions majeures : l’éducation et l’écologie.
Bruno Karsentiphilosophe, directeur d'études à l'EHESS, vice-président de l’EHESS, médaille d’argent du CNRS Bibliographie :
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Nicolas Righiprofesseur de philosophie au lycée Arthur Rimbaud de Sin-le-Noble, doctorant à l’EHESS (Laboratoire LIER-FYT) |