L’art public ne se réduit pas à des objets artistiques déposés sur des places ou devant des institutions, comme une œuvre de Daniel Buren à Paris ou à Nantes, une œuvre de Richard Baquié à Marseille, ou plusieurs œuvres à Amiens. Pour qu’une œuvre devienne publique, il faut réunir des conditions politiques, financières, et mettre en jeu l’espace public. Dans tous les cas, les œuvres participent à une éducation artistique et esthétique du public. Christian Ruby remarque aussi que l’art contemporain bouleverse l’éducation traditionnelle. Dès lors des questions se posent : qu’est-ce qui est public dans l’art public, quelle différence entre lieu et espace publics, existe-t-il un goût public ?
Christian Rubyphilosophe, chargé de cours à l'ESADTALM (Tours), membre de l'ADHC (Association pour le développement de l'histoire culturelle), de l'Observatoire de la liberté de création et de la commission Recherches du ministère de la Culture Bibliographie :
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Stanislas d'Ornanodocteur en sciences politiques, professeur de sciences économiques et sociales, chargé de cours à la Faculté Alexis de Tocqueville de Douai |