S’appuyant sur une lecture minutieuse des minutes du Procès de Nuremberg, l’auteur montre comment le choc de la Seconde Guerre mondiale et l’atrocité des crimes nazis (sans que la spécificité de la Shoah soit pour autant prise en compte) ont forcé les nations victorieuses à remodeler la structure juridique des relations internationales. A ce mouvement négatif de répression, il a fallu adjoindre un moment positif de construction : comment légitimer les droits de l'homme dans leur caractère universalisable pour en faire des droits fondamentaux des citoyens du monde ? Une telle perspective force à réfléchir avec Habermas aux conditions d’une constitutionnalisation du droit international et à la possibilité de la transnationalisation de la démocratie au cœur de laquelle se pose la question de la solidarité mondiale.
Valéry Prattdocteur en philosophie, professeur agrégé Bibliographie :
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Benjamin Bourciermaître de conférences en philosophie morale et politique, ESPOL Université Catholique de Lille Bibliographie :
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