Lycée Pierre d’Ailly
136 bd des États-Unis60200 Compiègne
Faire peuples (Kimé)
Si l’on postule que le devenir d’un peuple est d’être une construction évolutive, loin de tout essentialisme, l’enjeu dès lors est de savoir comment un groupe fait peuple. Et si faire peuple, c’est constituer un horizon commun à un ensemble d’individus, le problème est alors de savoir quelle place accorder à la figure de l’autre ou de l’étranger dans cette quête d’horizon commun. Autrement dit, si le peuple se fige dans un rapport de distinction à un autre peuple, comment l’idée de faire peuple peut-elle conduire à autre chose qu’à une politique identitaire et a posteriori xénophobe ? A contrario, si le peuple se fait dans l’nclusion de l’étranger, selon quelles modalités cette altérité peut-elle être accueillie ?
En présence de
Gérard Bras
agrégé de philosophie, ancien directeur de programme au Collège international de philosophie, président de l’Université Populaire des Hauts-de-Seine
- a dirigé avec Chantal Jaquet La fabrique des Transclasses (Puf, 2018)
- Les voies du peuple. Éléments d'une histoire conceptuelle (Amsterdam), 2018
- « À propos du livre de Chantal Jaquet Les transclasses » Philonsorbonne n°13, 2019
Modérateurs :
Victor Gréhan
professeur de philosophie au lycée Pierre d’Ailly de Compiègne
Lohengrin Muller
professeur de philosophie au Lycée Pierre d’Ailly