Sans doute n’a-t-on jamais autant produit de signes, sans doute nos mains n’ont- elles jamais été autant sollicitées pour donner à l’antique graphein une ampleur inouïe. D’interfaces en claviers, des gestes en apparence discrets saturent notre quotidien de traces de diverses natures. Michel Guérin renouvelle sa méditation de longue haleine concernant nos gestes fondamentaux. Il s’interroge sur les enjeux liés à l’articulation des techniques et du corps-propre. Les pratiques d’écriture et de lecture sont repensées et notre condition d’animaux sémiotiques s’en trouve éclairée.