En partenariat avec : le Goethe Institut de Lille
Pourquoi s’émeut-on pour un personnage fictionnel ? Pourquoi un attachement à une série prend-il un tour addictif si tout cela n’est que fiction ? Parce que les fictions sont des objets réels comme les autres. On en fait aussi bien du commerce que des instruments politiques. L’enjeu pour le philosophe est de saisir la fiction là où elle travaille en sourdine, en deçà de ses manifestations usuelles, là où elle agit dans l’acte imaginatif comme la formulation d’une hypothèse ou la mesure d’un risque. Dans cette universelle tendance à la représentation (de soi, des autres ou des possibles), le récit, la mise en scène et le jeu ne sont jamais loin.
Markus Gabrielprofesseur d’épistémologie et de philosophie moderne et contemporaine à l’Université de Bonn, directeur de l’IZPH (Internationales Zentrum für Philosophie) Bibliographie :
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Alexander Schnellprofesseur de philosophie théorique et phénoménologie à l'Université de Wuppertal., directeur de l'Institut für Transzendentalphilosophie und Phänomenologie (ITP) Bibliographie :
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Frédéric Gendreresponsable de la bibliothèque Humanités de l'Université de Lille |