En partenariat avec : TANDEM et les classes du Conservatoire de théâtre de Douai et leur professeur Daniel Cling
Peut-on parler d’une philosophie politique de Shakespeare ? Peut-on déceler dans son œuvre des thèses sur le bien ou le juste, sur les fondements du pouvoir ou une réflexion à propos de la domination des faibles par les puissants ? L’univers de Shakespeare témoigne au contraire de la violence et du désordre des passions. Ses pièces mettent en évidence une action politique qui ne se prévaut d’aucun calcul des moyens et des fins et qui se heurte à l’indétermination énigmatique du réel. Comment expliquer dès lors son influence considérable sur la perception du peuple britannique dans son rapport au pouvoir et au gouvernement, au point qu’on ait pu dire que la constitution anglaise était le théâtre de Shakespeare ?
François Ostjuriste, professeur émérite à l’Université Saint-Louis de Bruxelles, dramaturge, membre de l’académie royale de Belgique Bibliographie :
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Philippe Raynaudprofesseur de philosophie politique à l’Université Panthéon-Sorbonne-Assas, membre de l’Institut de France Bibliographie :
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Gil Delannoidirecteur de recherche à Sciences-Po Paris Bibliographie :
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Léon Wisznialecteur de philosophie, co-fondateur de Citéphilo |