Lycée Pierre d’Ailly
136 bd des États-Unis60200 Compiègne
Au bonheur des chiens
La Terre aurait été conquise par les loups il y a 35 000 ans, ils étaient alors les rois de la forêt. Aujourd’hui : on compte 100 000 loups et 700 millions de chiens. Comment expliquer la pérennité des chiens dans l’histoire de l’évolution ? Choyé comme l’animal domestique le plus fidèle, le chien peut tout aussi bien être raillé pour sa supposée inertie. Entre la crainte de son agressivité contenue et le spectacle de son imbécillité heureuse, quel statut lui accorder ? Il a fallu attendre les années 60 pour
voir des philosophes s’intéresser à l’espèce animale et lui faire une place au coin du feu de la pensée. La vie de l’un d’entre-eux, Mark Alizart, a croisé celle d’un chien : Luther. Sa mort l’a profondément affecté. Quand il réalisa dans quelle tristesse la disparition de Luther le plongeait, voulant comprendre, il décida de philosopher à partir de cette disparition, jusqu’à déterrer « l’os » de l’ histoire silencieuse d’une relation aussi ancienne que méconnue entre l’espèce canine et l’espèce humaine.
En présence de
Modérateurs :
Marc Guyon
professeur de philosophie au lycée Charles de Gaulle de Compiègne
Mickaël Perre
professeur de philosophie au Lycée Pierre d’Ailly de Compiègne