Selon l’auteur, le carnivorisme raisonnable et raisonné serait devenu l’emblème de la fière résistance d’un style de vie humaniste, tempérant et modéré, tolérant et respectueux, non seulement des humains, mais aussi des animaux. Aussi n’est-il pas question dans ce livre de manifester la moindre complaisance ou indulgence à l’égard de la cruauté envers les animaux. Tout doit être fait pour limiter le plus possible la souffrance animale. Ces exigences impliquent-elles qu’il faille renoncer totalement, ni aujourd’hui ni demain, à l’élevage ou à la nourriture carnée.