Alors que la rhétorique se voit ridiculisée, voire bannie, dans le roman tel qu’il se constitue au XIXe siècle, elle semble revenir en grâce dans le roman contemporain. On trouve, en effet, de longues joutes oratoires aux terribles conséquences dans deux romans à succès récents : La Horde du Contrevent d’Alain Damasio et La Septième fonction du langage de Laurent Binet. Que révèlent ces deux exemples de l’engouement actuel pour l’éloquence et de la représentation de la parole publique et politique ? Et que fait la rhétorique au roman contemporain ?