« Critique du darwinisme et du capitalisme » ce sous-titre éclaire à lui seul le propos de Daniel S.Milo. Darwin selon lui aurait préparé le terrain au mythe capitaliste de la concurrence effrénée, de l’innovation perpétuelle, des records pour les records. Le péché originel de Darwin est d’avoir « créé la sélection naturelle à l’image de la sélection artificielle », déjà fort répandue dans les campagnes en son temps. Milo ne nie pas la réalité de la sélection naturelle, mais il n’en fait pas un absolu. L’optimisation n’est pas une condition nécessaire dans la nature pour survivre. Les médiocres ou les inadaptés y ont leur place. La nature est tolérante. Milo aimerait que la société le soit également …