Médiathèque Jean Lévy
32-34 rue Edouard Delesalle59000 Lille
Le travail à mort (L’Arachnéen)
La rencontre a été enregistrée
Depuis le début des années 80, et l’entrée dans le cycle néo-libéral, la situation du travail n’a cessé d’évoluer vers le pire, entre deux bords toujours présents : une dimension émancipatrice, d’initiative créatrice, donc de désobéissance potentielle et un lien à l’excès, au négatif, à la mort. Ce que constate le clinicien ce sont les phénomènes de suicides, passages à l’acte, burn-out ou dépressions . Cela tient à l’évolution de la production, de ses techniques, aux modalités d’un contrôle omniprésent et oppressant. Cela tient aussi aux métamorphoses de la domination qui fait reposer sur le travailleur atomisé l’échec ou la réussite d’une stricte obéissance à une supposée rationalité sans reste. C’est comme si le travail s’absentait de l’emploi à mesure que l’emploi se raréfiait. Comment se libérer du travail si ce n’est en le libérant ? Mais le libérer de quoi, de qui, et comment ?
En présence de
Bertrand Ogilvie
professeur de philosophie à l’Université de Paris 8 Vincennes-Saint Denis et psychanalyste
- Lacan : la formation du concept de sujet (Puf), 1988
- L’homme jetable : essai sur l’exterminisme et la violence extrême (Éditions Amsterdam), 2012
- Vivre entre les lignes (L’Arachnéen), 2008
- Le travail à mort. Au temps du capitalisme absolu (L'Arachnéen), 2017
Modérateur :
Léon Wisznia
lecteur de philosophie, co-fondateur de Citéphilo