N’importe qui peut-il commettre un crime au gré des circonstances ? Inversement, certains individus sont-ils par nature des génies ? Nos compétences langagières, perceptives, cognitives, ont-elles quelque chose à voir avec notre ADN ? Et le comportement animal est-il vraiment davantage que le nôtre, biologiquement programmé ? Y a-t-il une pratique possible et éclairée de l’inné qui vienne compliquer la conviction selon laquelle, par exemple, on ne nait pas femme, on le devient ? Comment aborder la multiplicité des caractéristiques biologiques de l’humain en termes de potentialité plutôt que de destin ?